Juridifier l’antropocène

« Juridifier l’anthropocène : personnification de la nature, biens communs, etc. », recherche collective  2019-2021 et Séminaire Vendredi 22 novembre 2019, en collaboration avec l’AFD ; FMSH ; ENS Rennes ; Université Paris 8

Les dégradations sans précédent subies par la Terre et la raréfaction des ressources naturelles du fait de l’activité humaine,  justifient un intérêt accru du droit pour l’eau, le sol, les plantes, les écosystèmes, les animaux, bref la nature au sens large à l’âge de l’anthropocène.

Ce que les sciences sociales nomment les « non humain » embarrassent les juristes qui pensent le monde à travers leur héritage occidental romaniste. En effet, les « non humain » ne sont pas véritablement des « personnes », pas seulement des « choses », les catégories fondamentales du droit. Et pourtant, les grands défis environnementaux obligent les juristes à adapter
leurs catégories afin de prendre en compte l’irruption de la nature dans le champ du politique.

Objectifs : 

-aider a la construction des catégories juridiques du droit de l’environnement en mobilisant l’actualité de la pensée des sciences sociales sur le grand partage entre nature et culture (anthropologie, sociologie, science and technologie studies, etc.

-Ce séminaire prépare la formulation et le dépôt d’un projet de recherche collective important avec, notamment, l’Université de Warwick, Grande Bretagne, et l’Ethiclab, Cameroun.

-This collaborative group has also  for purpose the production of a document that serves as the basis for a discussion between lawyers and anthropologists during the symposion at the AFD on Nov. 22, 2019. It’s aims is twofold : establish an international « Etat de l’art »  on the « non humain » and draft a collaborative research proposal with the participants of the seminar.

Personne(s) de contact : Alexander Stingl